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Suite à l’accident mortel survenu lors d’une manifestation agricole à Pamiers, en Ariège, le conducteur en garde à vue apporte ses premières explications.

Les détails de la tragédie commencent à sortir suite aux premières auditions du conducteur placé en garde à vue.

DES DÉTAILS SUR CETTE TRAGÉDIE

Dans un communiqué diffusé ce mercredi 24 janvier, le procureur de Foix, Olivier Mouysset, en a dit plus sur les explications fournies par le conducteur de la voiture impliquée dans le tragique incident survenu mardi en Ariège.

UN DRAME QUI SURVIENT DURANT LES MANIFESTATIONS DES AGRICULTEURS

Pour rappel, une agricultrice de 37 ans, Alexandra Sonac, et sa fille de 12 ans ont perdu la vie lors d'une manifestation de syndicats agricoles.

LES HABITANTS DU VÉHICULE RENDAIENT VISITE À UNE CONNAISSANCE

"Durant leurs premières auditions, les occupants du véhicule à l’origine de l’accident, qui résident à Pamiers, confirment avoir voulu se rendre chez une de leurs connaissances, habitant également en Ariège", a déclaré le magistrat.

UNE SIGNALISATION TRÈS CLAIRE

Malgré la signalisation claire de la manifestation sur la Nationale 20, avec des plots et des panneaux indicateurs, le conducteur ne s'est pas arrêté.

LE CONDUCTEUR ADMET AVOIR CONTOURNÉ LES BARRAGES

Selon le communiqué d'Olivier Mouysset, relayé par France Bleu Occitanie, l'automobiliste "a reconnu avoir contourné le dispositif spécial de sécurité qui condamnait l’accès à la RN20" et a prétendu "ne pas s’être rendu compte à temps de la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille".

ALEXANDRA ET SA FAMILLE ÉTAIENT LÀ

Pourtant, derrière ce mur de bottes de paille se trouvait un barnum dédié à la restauration des manifestants, où se trouvait Alexandra Sonac avec son mari et leur fille.

UN ACCIDENT MORTEL

Tous trois ont été heurtés par la voiture, qui a ensuite terminé sa course contre la remorque d'un tracteur.

UN ACCIDENT CAUSÉ PAR L'OBSCURITÉ ?

Le conducteur n'était pas sous l'influence d'alcool ou de stupéfiants, a affirmé la préfecture mardi. Cependant, l'accident s'est produit à 5 h 45 du matin, dans l'obscurité, ce qui aurait pu altérer sa perception, souligne le parquet, qui estime que "les faits en cause ne paraissent pas revêtir un caractère intentionnel".

UNE ENQUÊTE A ÉTÉ OUVERTE

L'enquête, confiée au commissariat de Pamiers, a été ouverte pour homicide involontaire aggravé et blessures aggravées. Une information judiciaire devrait être ouverte dans l'après-midi, indique le procureur.

LES OCCUPANTS DU VÉHICULE FONT L'OBJET D'OQTF

Les trois occupants, de nationalité arménienne, sont actuellement tous retenus en garde à vue, a confirmé Olivier Mouysset. Ils font l'objet d'obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcées en 2022 et 2023, selon le magistrat.

LE MARI D'ALEXANDRA EST TOUJOURS HOSPITALISÉ

Le mari de l'agricultrice reste hospitalisé, son pronostic vital n'est plus engagé, bien qu'il demeure gravement blessé. Dès que son état le permettra, il sera examiné par un médecin légiste en vue de déterminer une incapacité de travail. Une autopsie du corps de l'agricultrice doit être réalisée ce mercredi après-midi.

Le conducteur actuellement en garde à vue a admis avoir contourné le dispositif d’accès à la N20, sans avoir eu l’intention de percuter délibérément les manifestants.

UN ACCIDENT TRAGIQUE CAUSANT LA MORT D’UNE AGRICULTRICE ET DE SA FILLE

Les détails de la tragédie commencent à sortir suite aux premières auditions du conducteur placé en garde à vue. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 24 janvier, le procureur de Foix, Olivier Mouysset, en a dit plus sur les explications fournies par le conducteur de la voiture impliquée dans le tragique incident survenu mardi en Ariège. Pour rappel, une agricultrice de 37 ans, Alexandra Sonac, et sa fille de 12 ans ont perdu la vie lors d’une manifestation de syndicats agricoles.

« Durant leurs premières auditions, les occupants du véhicule à l’origine de l’accident, qui résident à Pamiers, confirment avoir voulu se rendre chez une de leurs connaissances, habitant également en Ariège« , a déclaré le magistrat. Malgré la signalisation claire de la manifestation sur la Nationale 20, avec des plots et des panneaux indicateurs, le conducteur ne s’est pas arrêté.

LE CONDUCTEUR ADMET AVOIR CONTOURNÉ LES BARRAGES

Selon le communiqué d’Olivier Mouysset, relayé par France Bleu Occitanie, l’automobiliste « a reconnu avoir contourné le dispositif spécial de sécurité qui condamnait l’accès à la RN20 » et a prétendu « ne pas s’être rendu compte à temps de la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille« .

Pourtant, derrière ce mur de bottes de paille se trouvait un barnum dédié à la restauration des manifestants, où se trouvait Alexandra Sonac avec son mari et leur fille. Tous trois ont été heurtés par la voiture, qui a ensuite terminé sa course contre la remorque d’un tracteur.

Le conducteur n’était pas sous l’influence d’alcool ou de stupéfiants, a affirmé la préfecture mardi. Cependant, l’accident s’est produit à 5 h 45 du matin, dans l’obscurité, ce qui aurait pu altérer sa perception, souligne le parquet, qui estime que « les faits en cause ne paraissent pas revêtir un caractère intentionnel« . L’enquête, confiée au commissariat de Pamiers, a été ouverte pour homicide involontaire aggravé et blessures aggravées. Une information judiciaire devrait être ouverte dans l’après-midi, indique le procureur.

LE MARI D’ALEXANDRA EST TOUJOURS HOSPITALISÉ

Les trois occupants, de nationalité arménienne, sont actuellement tous retenus en garde à vue, a confirmé Olivier Mouysset. Ils font l’objet d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcées en 2022 et 2023, selon le magistrat.

Le mari de l’agricultrice reste hospitalisé, son pronostic vital n’est plus engagé, bien qu’il demeure gravement blessé. Dès que son état le permettra, il sera examiné par un médecin légiste en vue de déterminer une incapacité de travail. Une autopsie du corps de l’agricultrice doit être réalisée ce mercredi après-midi.