Nouveau variant Omicron BA.2 : va-t-on devoir faire un test anal pour le détecter ?
Masterweb
16.02.2022 09:07Source de l'article: Source
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Une solution moins commune pour détecter le variant Omicron
Si Omicron semble donner du fil à retordre aux tests antigéniques et PCR dans sa détection, une nouvelle solution un peu plus atypique semble se dessiner en Chine.
Une nouvelle souche du variant Omicron, BA.2 vient d’être détectée. Et face aux difficultés à l’identifier, la Chine a désormais recours à des tests peu communs : des tests anaux. Sont-ils plus efficaces ?Si Omicron semble donner du fil à retordre aux tests antigéniques et PCR dans sa détection, une nouvelle solution un peu plus atypique semble se dessiner en Chine. On connaissait les tests salivaire voire sérologique pour des résultats plus précis, néanmoins les tests anaux sont une “nouveauté”. Selon les autorités chinoises, il s’agirait du moyen le plus efficace d’établir un diagnostic pour Omicron qui échappe à de nombreux tests antigéniques, entre autres.
Interrogé par Franceinfo, le médecin chinois Li Tongzeng explique que “Le coronavirus reste présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires”. Il justifie par ailleurs ses propos avec une étude chinoise publiée en août 2020 qui démontre que le test anal serait le plus fiable pour détecter les formes asymptomatiques ou bénignes du Covid-19. Face au nouveau variant Omicron, Pékin a donc eu recours à plus de 20 prélèvements anaux dans l’immeuble de la première personne positive à Omicron.
Depuis le début de la pandémie du Covid-19 les autorités chinoises ont souvent eu recours à cette méthode de prélèvement. Ce n’est pas pour autant que tous les scientifiques chinois prônent la détection par test anal. Yang Zhanqiu, directeur adjoint du département de biologie pathogénique de l’université de Wuhan explique dans une interview accordée au Global Times que “il y a eu des cas où le coronavirus s’est révélé positif dans les excréments d’un patient, mais rien n’indique qu’il ait été transmis par le système digestif”. Pour lui, les prélèvements nasopharyngés et salivaires restent les plus efficaces puisqu’il a été établi que le virus se transmet par voies respiratoires.
Par ailleurs, le prélèvement anal est plus invasif puisque l’on doit introduire un écouvillon dans le rectum. Une technique controversée, dont l’efficacité reste à prouver et que beaucoup décrivent comme humiliante lorsqu’elle doit être subie.
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