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Mardi 9 janvier 2024, dans l’après-midi, le parquet d’Aurillac a annoncé la découverte du corps de Lauren Riches. La jeune femme de 19 ans avait disparu trois jours plus tôt, et était activement recherchée par les gendarmes.

À peine 1h30 après avoir lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux, les gendarmes du Cantal ont fait une macabre découverte. Mardi 9 janvier 2024, vers 16h30, le corps sans vie de Lauren Riches a été retrouvé à Saint-Flour, à proximité d’une boîte de nuit où elle avait passé la soirée de samedi. “La jeune femme a été retrouvée décédée dans un champ à quelques centaines de mètres de la boîte de nuit”, a déclaré Cyril Vicente, substitut du procureur de la République à Aurillac, auprès du Parisien, confirmant une information du journal local La Montagne. Des proches de Lauren ont pu confirmer qu’il s’agissait bien de son corps. À ce stade, “aucune piste n’est écartée” dans l’enquête et “tout est envisageable” pour expliquer la mort de cette jeune femme de 19 ans. Ainsi, le magistrat évoque “la possibilité qu’elle ait été désorientée”, probablement par l’alcool, et “soit morte de froid” en raison des températures glaciales qui touchent actuellement tout le pays.

Aucune blessure par objet contondant n’a été constatée

Lauren Riches avait été aperçue pour la dernière fois par des caméras de vidéosurveillance dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier 2024, aux alentours de 3h du matin. Elle quittait alors, seule et à pied, la discothèque baptisée Le Mix Club, située près de l’autoroute A75. “La jeune femme portait un body noir à manches courtes le soir de la disparition, ainsi qu’une jupe à motifs et des baskets blanches. Elle avait les cheveux bouclés et détachés”, indiquait l’avis de recherche publié mardi 9 janvier dans l’après-midi, vers 15h, par les gendarmes sanflorains, prévenus la veille par les proches inquiets de Lauren.

Les recherches s’étaient principalement concentrées dans le secteur de la boîte de nuit, où le portable de la jeune femme continuait de borner. Par ailleurs, bien qu’un médecin légiste n’ait pas encore procédé à l’autopsie de Lauren Riches, les enquêteurs ont déjà pu affirmer n’avoir pas constaté de blessures pouvant être liées à des coups avec un objet contondant, comme l’a indiqué le substitut du procureur de la République à nos confrères du Parisien. Une enquête pour recherche des causes de la mort a donc été ouverte, et confiée à la gendarmerie de Saint-Flour.