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Freddie Figgers : “Ne laissez pas votre situation définir qui vous êtes”

Comme plusieurs enfants dans le monde, Freddie n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Ses parents adoptifs, Nathan et Betty Mae Figgers avaient déjà une expérience en tant que parents adoptifs, mais ils avaient quand même décidé d’accueillir officiellement Freddie dans leur petite famille.

Nathan était ouvrier d’entretien et bricoleur et Betty était ouvrière agricole, vivant ensemble dans une petite ville du nord de la Floride. Ils avaient la cinquantaine lorsqu’ils avaient rencontré Freddie, âgé de deux jours seulement. Depuis, ils ont tout fait pour le chérir et satisfaire ses besoins. Des faits relayés par le journal britannique, BBC. 

« J’étais un enfant très intelligent, alors j’ai demandé à mon père quelles étaient mes origines et il m’a traité comme un adulte en disant : “Écoute, je vais te le dire directement, Fred. Ta mère biologique t’a jeté, et moi et Betty Mae, nous ne voulions pas t’envoyer en famille d’accueil et nous t’avons adopté, et tu es notre fils et tu le resteras pour toujours.' »

Freddie a déclaré : “Quand il m’a dit cela, j’ai été pétrifié et je me sentais indésirable. Je me suis dit : « Ok je suis une poubelle”, mais seulement après cinq minutes, mon père m’a attrapé par l’épaule en ajoutant “Écoute, ne laisse pas cela te déranger car nous t’aimons plus que tout au monde”.

Le jeune garçon s’est senti aimé par les meilleurs parents au monde. Freddie dit qu’ils lui avaient donné tout l’amour qu’il pouvait souhaiter mais que les enfants de Quincy étaient insolents, lui manquaient de respect et l’humiliaient.

Pour Freddie, ses deux parents étaient de véritables héros pour qui il porte beaucoup de reconnaissance, d’amour et de respect.

Toujours militants, Nathan et Betty plongeaient chaque week-end dans les poubelles à la recherche d’objets utiles. Quant à Freddie, il se mettait spécialement à la recherche d’un ordinateur.

Son premier ordinateur lui a ouvert les portes de l’entrepreneuriat

Fasciné par les ordinateurs, Freddie n’avait qu’un seul souhait : avoir un ordinateur gateway, mais ses parents n’avaient pas les moyens de lui en acheter un.

A l’âge de neuf ans, il s’est rendu avec ses parents dans un magasin d’occasions, où ils tombèrent sur un ordinateur Macintosh cassé. Cet enfant génie qui aimait déjà réparer la collection de radios, de réveils ou de magnétoscopes que son papa avait accumulée, le Mac cassé devint désormais le centre de son intérêt. Il l’a démonté, soudé des pièces et après cinquante tentatives, l’ordinateur a fonctionné. C’est à ce moment-là qu’il voulait passer sa vie à travailler dans le domaine de la technologie.

Freddie avait seulement 12 ans, lorsque ses compétences en informatique ont été remarquées par ses collègues et ses professeurs. D’ailleurs, le directeur du programme parascolaire lui a même confié la réparation de cent ordinateurs défectueux à 12 dollars l’heure.

Quelques années plus tard, le directeur du programme parascolaire Quincy avait besoin d’un système pour vérifier les manomètres d’eau de la ville et une entreprise a proposé 600 000 dollars (l’équivalent de 547 950 euros) pour développer un programme informatique. C’est là que le directeur municipal a proposé les services de Freddie.

Le jeune homme a saisi l’opportunité et a fini par développer le programme avec les spécifications demandées. Cette expérience a été un véritable tournant dans la vie de Freddie, il décide donc de créer sa propre entreprise, Figgers Communications. À 24 ans, il avait déjà développé 80 logiciels personnalisés. Il a aujourd’hui 34 ans et son entreprise vaut plus de 62 millions de dollars.

Quelques années plus tard, Nathan a été atteint par la maladie d’Alzheimer et c’est là que Freddie a développé une invention inédite, une chaussure spéciale équipée d’un traceur GPS pour garantir la sécurité de son père.
Par ailleurs, il a parrainé quelques programmes destinés aux étudiants universitaires en difficulté financière comme il a offert des bourses aux plus méritants.

Le courage est la vertu la plus noble d’un leader

Selon Valérie ROCOPLAN, executive coach et CEO de Talentis, le courage est l’alliance parfaite entre le cœur et la rage. Une métaphore qu’elle a expliquée en avançant que le cœur permet d’activer ce qu’il y a de meilleur en nous. Tandis que la rage consiste à persévérer et à ne pas renoncer ou baisser les bras. L’alliance entre les deux est une force motrice pour tout leader qui souhaite réussir en élargissant sa vision et en impliquant son équipe.