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Anny Duperey est une femme qu’on ne présente plus : comédienne et auteure, elle a plusieurs cordes à son arc. Amoureuse de peinture, c’est aussi une grande passionnée de jardinage : elle s’y adonne dans sa maison de la Creuse.

Cette maison a été achetée il y a plusieurs années par Bernard Giraudeau. Les deux acteurs ont vécu ensemble durant 18 longues années, avant de se séparer en 1991. C’est grâce à leur relation qu’Anny Duperey a découvert cette demeure qui représente énormément à ses yeux. Nous vous proposons de découvrir l’essentiel des confidences de la comédienne sur sa vie, son ʺmétier de luxeʺ et sa maison dans la Creuse.

ANNY DUPEREY DÉVOILE SON "MÉTIER DE LUXE"

Anny Duperey est une actrice et une romancière de renom, mais elle a d’autres passions dont elle parle avec une grande fierté. Elle adore faire du jardinage, elle parle d’ailleurs de cette activité comme de son ʺmétier de luxeʺ.

Durant le Salon de l’Agriculture en 2015, la comédienne avait accepté de se confier sur son quotidien et sa passion pour le jardinage :

ʺComme j'ai un grand jardin, il n'y a rien chez moi qui fasse moins de 60 centimètres : les violettes, les pensées, sur 2 hectares, ça ne se voit pas !ʺ,

a-t-elle dit.

Au cours de l’entretien, elle a également évoqué sa sympathie pour les chats et les poules. Elle a d’ailleurs écrit un manuel d’élevage intitulé ʺLe poil et la plumeʺ (Ed. Seuil, 2011), considéré par beaucoup de spécialistes comme un excellent ouvrage.

4 HECTARES : SA MAISON D'AMOUR AVEC BERNARD GIRAUDEAU

Anny Duperey est célibataire depuis plusieurs années, et pourtant, cela n’a pas toujours été le cas. Il y a longtemps, elle a connu le grand amour aux côtés de Bernard Giraudeau, avec qui elle a vécu durant 18 longues années. Revenons au début de leur couple.

Tout commence en 1976 quand ils se sont rencontrés durant la pièce de théâtre ʺLa Guerre de Troie n’aura pas lieuʺ. Ils se sont rapprochés dans la plus grande des distractions et ont gardé leur relation secrète. C’est finalement en 1981 qu’ils ont décidé de l’officialiser, durant le Festival de Cannes. Ils ont aménagé ensemble dans un spacieux atelier d’artiste dans le XIVème arrondissement de la capitale.

En 1982, la famille s’agrandit avec la naissance de leur fils, Gaël. Trois années plus tard, en août 1985, leur fille Sara Giraudeau vient au monde et ses parents sont comblés. Les deux acteurs passent l’essentiel de leur temps à Paris, mais également dans leur vieille maison située dans la Creuse. Bernard l’a achetée avant de rencontrer Anny, et il s’est personnellement occupé des rénovations de plusieurs pièces de la demeure. Anny quant à elle, s’est occupée des 4 hectares de ce domaine dont elle est tombée amoureuse.

ZOOM SUR SA MAISON EN CREUSE

Quand Anny Duperey est sur un plateau de tournage ou en tournée, elle ne pense qu’à une seule chose : regagner son jardin et sa maison dans la Creuse. Cette demeure compte beaucoup à ses yeux : un pont vers son passé, un élément qui l’a aidé à se réconcilier avec ses racines et à se reconstruire. Elle y est tellement attachée que cette maison est devenue sa "base vivante", sa "prise de terre".

Elle n’a aucune formation dans ce domaine, mais la comédienne a pu compter sur son instinct, l’accumulation des expériences et son œil de peintre pour créer son ʺjardin nourricierʺ.

SA VIE À PARIS

Durant le premier confinement en 2020, Anny Duperey a choisi de rester confinée à Paris, dans sa maison de Montparnasse, XIVe arrondissement. Dans la mesure où elle y vivait toute seule, on peut bien se demander comment elle s’y est prise. Elle avait répondu à cette question :

ʺJ’ai la chance incroyable d’être une manuelle. C’est assez difficile pour moi de lire ou d’écrire en ce moment, car il y a une inquiétude qui fait que c’est dur de se concentrerʺ.

Elle occupait ses journées de diverses manières (couture, peinture) :

ʺJ’ai une machine à coudre et un placard entier rempli de tissus. J’ai aussi repris la peinture. Je me suis installée il y a quelques années un mini-atelier chez moi. (…) Je passe aussi du temps sur Internet avec mes enfants, sur FaceTime. On peut s’envoyer des choses très drôles. Je garde un humour de résistanceʺ,

avait-elle révélé.

ELLE TRAITE SA MALADIE DEPUIS 12 ANS

Outre les traumatismes qu’elle a vécus dans son enfance, Anny Duperey souffre d’une maladie particulière depuis plus d’une douzaine d’années : la thyroïde. Elle ne l'a jamais caché, surtout qu’elle se fait la porte-parole de toutes les personnes souffrant de ce trouble. Anny a commencé à prendre la nouvelle formule du Levothyrox, un médicament contre la thyroïde. Malheureusement, ce traitement lui cause des effets secondaires non-désirables, qui dégradent progressivement sa santé :

Quand je joue, je fais bonne figure (…) Mais le soir, je m’écroule. Il n’est plus question pour moi d’aller au théâtre ou au cinéma : j’en suis physiquement incapable. J’ai même dû abandonner le vélo d’appartement que je pratique normalement tous les jours avec plaisir pour me maintenir en forme",

expliquait-elle au Parisien.

Pour être plus concret, l’auteur souffre de malaises inquiétants, des vertiges, d'une incapacité à dormir, des crampes aux cuisses ou encore de désordres intestinaux. Pour elle, il ne fait aucun doute que ce médicament est la cause de tous ces malaises qui lui pourrissent la vie. Très en colère contre les fabricants de ce produit Anny s’inquiète également pour les milliers d’autres patients qui l'ont pris en France. Elle n’a pas hésité à s’adresser au ministère de la Santé par le biais d’une lettre dont voici un extrait :

ʺRendez-nous l’ancienne formule du Levothyrox ! Ou tout du moins, laissez-nous le choix entre l’ancienne ou la nouvelle formule (…) Aujourd’hui, des patients sont pris en otage, servent de cobaye (…) Alors j’espère que notre cri d’alarme sera très vite entenduʺ.

Même à 74 ans et malade, Anny Duperey reste une femme forte et déterminée.