Nous recueillons des nouvelles, des vidéos, et des histoires fascinantes pour vous, à lire à tout moment!

La relation mère-fille est très importante dans la vie de chaque femme. La façon dont une mère traite sa fille dans sa petite enfance et en grandissant se reflète dans sa vie plus tard.

Pourtant, le rôle des parents dans l’éducation des enfants est un sujet douloureux pour beaucoup et cela ne devrait pas surprendre.

Aujourd’hui, nous allons parler des dix phrases qui détruisent le lien mère-fille et qui influencent la vie de la femme que cette enfant va devenir plus tard.

1. « Tu dois être… »

La première et la plus grave erreur que beaucoup de mères et de grands-mères commettent en élevant leur fille ou leur petite-fille est une sorte de programmation sur un ensemble de compétences et d’aptitudes obligatoires que la fille devrait maîtriser.

• Tu dois être gentille.
• Tu dois savoir t’adapter.
• Bien sûr, tu dois savoir cuisiner.

Il faut… Encore et toujours !

Il n’y a rien de mal ou de malsain au fait de cuisiner, mais la façon dont vous transmettez ces « obligations » a une connotation négative.

Votre fille comprend en fait qu’elle n’est pas digne d’amour ou de réussite si elle ne répond pas à certains critères.

Si vous voulez encourager votre enfant à apprendre ou à suivre une certaine voie, vous devez montrer l’exemple.

• Cuisinons une soupe ensemble.
• Choisissons ensemble une nouvelle coiffure pour toi.

Quand une fille verra que vous faites quelque chose avec plaisir, elle voudra l’apprendre elle-même.

Inversement, si vous détestez faire quelque chose, peu importe combien de fois vous répétez à votre fille qu’elle doit apprendre cela, elle se sentira inconsciemment repoussée par cela.

En somme, tôt ou tard, elle apprendra tout ce dont elle a besoin. Puis quand elle en a besoin.

2. « Méfie-toi, les hommes ne veulent qu’une seule chose… »

Une autre erreur que l’on rencontre souvent dans l’éducation d’une fille est la condamnation sévère de l’attitude envers les hommes et le sexe, qui lui est transmise par sa mère.

• Ils ne veulent tous qu’une seule chose.
• Attention, il va t’utiliser et te quitter.
• Tu devrais être intouchable.

Votre fille grandit alors avec le sentiment que tous les hommes sont agressifs et violents. Et que le sexe est quelque chose de dégoûtant qu’il faut éviter.

Cependant, à mesure que le corps adulte lui envoie des signaux, les hormones commencent à devenir folles et cette contradiction interne entre ce qu’elle ressent et les interdictions de sa mère est très traumatisante.

3. Envoyer des messages contradictoires

La troisième erreur, qui s’appuie paradoxalement sur la première et la deuxième, est que dans la vingtaine, on dit clairement à la jeune fille que la formule de son bonheur est de se marier et d’avoir des enfants.

De préférence avant 25 ans, sinon il sera tard.

Réfléchissez-y : d’abord vous lui avez dit enfant ce qu’elle devait faire (plus précisément, vous lui avez fait une liste) pour se marier et avoir des enfants. Puis, pendant quelques années, vous lui avez inculqué l’idée que tous les hommes sont des « connards » et que le sexe est quelque chose de bas et sale.

Maintenant, vous lui envoyez un troisième message contradictoire : tu dois te marier. Cela n’a aucun sens.

C’est paradoxal, mais les mères inculquent très souvent de telles pensées à leurs filles, ce qui entraîne la peur de la fille de tout type de relation et un risque sérieusement accru de perdre le contact avec elle-même et ce qu’elle veut vraiment.

4. « Je suis la seule qui te veut du bien ! »

La quatrième erreur est la surprotection.

C’est très dommage qu’aujourd’hui les mères attachent de plus en plus leur fille à elles-mêmes et l’entourent de tant d’interdits que cela en devient étouffant.

• Ne sors pas.
• Ne traîne pas à cette personne.
• Appelle-moi toutes les demi-heures.
• Je veux toujours savoir où tu es et avec qui.
• Ne sois surtout pas en retard pour rentrer à la maison.

Les filles n’ont aucune liberté, elles n’ont pas le droit de décider par elles-mêmes parce que ces décisions peuvent se révéler fausses.

Mais c’est normal ! À l’âge de 14-16 ans, une adolescente normale subit un processus de séparation, elle veut tout décider par elle-même et (sauf pour les questions de vie et de santé), elle devrait avoir cette opportunité.

Car si une fille grandit sous la jupe de sa mère, elle sera convaincue qu’elle sera un être de seconde classe, incapable de vivre sa propre existence. Elle prendra l’habitude que les autres décident pour elles.

Ce qui veut dire qu’elles vont se jeter dans les bras d’un narcissique qui les contrôlera un maximum.

5. « Ton père n’est pas quelqu’un de bien. »

Cinquième erreur : former une image négative de son père.

Que le père soit présent dans la famille ou que la mère élève seule l’enfant, il est inadmissible de faire du père un monstre. Il n’est pas nécessaire de dire à l’enfant qu’elle a hérité de tous les mauvais traits de son père.

En fait, vous n’avez ni le besoin ni le droit de dénigrer son père, quel qu’il soit.

Même s’il est vraiment un « imbécile », la mère devrait prendre sa part de responsabilité dans le choix d’un tel homme comme père de son enfant. C’était une erreur et c’est pourquoi ils ont rompu, mais vous ne devez pas rejeter toute la responsabilité sur lui.

Cela n’a rien à voir avec ça.

6. La violence physique

Battre son enfant est inadmissible. Pousser sa fille est inadmissible. Toute forme d’agressions devrait être inexistante dans votre relation mère-fille.

Vous devez savoir que la violence physique traumatise les filles plus que les garçons. Attention, je ne dis pas que vous avez le droit d’être agressive avec votre fils. Pas du tout !

Simplement, le niveau psychologique d’estime de soi chez une fille tombe plus rapidement au niveau de l’humiliation et de la soumission.

De plus, si vous êtes agressive avec elle, il y a de fortes chances qu’elle choisisse des partenaires violents dans le futur. Et c’est d’autant plus vrai si c’est le père qui est physiquement agressif.

7. Manque d’éloges

En grandissant, une fille devrait entendre comment elle est aimée, belle, capable, forte, intelligente…

Cela forme une autoévaluation saine et normale. Cela aide votre fille à grandir avec un sentiment d’autosatisfaction, d’acceptation de soi, d’amour-propre. C’est la clé de son avenir heureux.

8. Les disputes parentales devant votre fille

Les disputes des parents en présence d’un enfant sont irrecevables.

Surtout s’il s’agit des caractéristiques personnelles de la mère ou du père, du blâme mutuel… L’enfant ne doit pas être présent.

Et si c’est déjà arrivé, les deux parents devraient s’excuser et lui expliquer que leurs sentiments et leurs émotions ont pris le dessus pendant un instant.

Ils se sont disputés, mais ils se sont déjà réconciliés et, surtout, que l’enfant n’a rien à voir avec ça.

9. Permettre tout et n’importe quoi

La neuvième erreur est le comportement inadéquat de la maman pendant la période de puberté de sa fille.

Il y a deux extrêmes : tout permettre, juste pour ne pas perdre le contact, ou tout interdire pour que quelque chose ne devienne pas incontrôlable.

Les deux sont mauvais. La seule façon de traverser cette période difficile sans faire de victimes est l’intransigeance et la bonne volonté. L’intransigeance doit se faire pour faire respecter les limites données.

La communication est donc clé pour faire appel à la bonne volonté de votre fille.

Il est très important pour les filles de cet âge que leur maman leur parle beaucoup. Vous devez leur demander leurs opinions, répondre à des questions stupides, partager leurs propres souvenirs.

Surtout, vous devez parler calmement et ne jamais utiliser ces conversations contre l’enfant. Si vous ne respectez pas ses confidences ou si vous trahissez son secret, il n’y aura plus jamais d’intimité.

Alors, la fille adulte dira demain :

Je n’ai jamais fait confiance à ma mère.

10. « C’est moi qui décide de ton avenir ! »

Enfin, la dixième erreur est d’imposer une vision de la vie à sa fille.

On ne devrait jamais dire aux filles que leur vie doit impliquer certaines choses.

• Se marier
• Avoir des enfants
• Perdre du poids
• Ne pas grossir

Une fille a besoin que sa mère nourrisse sa confiance en elle. Vous devez donc lui apprendre à écouter ses besoins et ses envies pour former son caractère en conséquence.

Et surtout, pour avoir la vie qu’elle souhaite réellement avoir.

• Qu’est-ce qu’elle aime faire ?
• Qu’est-ce qu’elle peut faire ?
• Comment peut-elle être heureuse ?

Elle doit apprendre à être heureuse seule, sans tenir compte de l’évaluation environnementale et de l’opinion sociale. Alors, elle deviendra une femme heureuse, belle et sûre d’elle, prête pour une relation à part entière avec son partenaire !

À lire aussi : 10 Choses que les mères fortes enseignent à leurs filles